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Libération

CheckNews est le service de vérification, d'enquête et de pédagogie de Libération.


Créé en septembre 2017, CheckNews a succédé au service Désintox de Libération, né en 2008, et qui était la première rubrique de fact-checking de la presse française. Pendant presque dix ans, Désintox était surtout focalisé sur la vérification des affirmations du débat politique.
Mais le paysage de l'information et de la désinformation a changé de visage, nous poussant à évoluer et à élargir notre champ. Si la vérification de la parole politique demeure un pilier essentiel de notre activité, elle ne la résume plus. Les réseaux sociaux charrient toujours davantage d'intox. Certains médias, eux-mêmes, aspirés dans des dynamiques de plus en plus militantes, deviennent des relais, quand ils n'en sont pas à l'origine, de fausses nouvelles. De nouveaux acteurs, parfois au service d'intérêts étrangers, diffusent leur propagande. Les images, les vidéos deviennent de plus en plus souvent des vecteurs de désinformation, et l'arrivée de l'IA a encore renforcé ce péril.

Face à cette désinformation, ces emballements, ces controverses, les journalistes de CheckNews enquêtent, vérifient les informations qui circulent et délivrent leurs conclusions avec le plus de clarté possible. Nous prenons le temps du recul, là où l'actualité va souvent trop vite.


Une exigence de rigueur et de transparence


Parce qu'il est de plus en plus polarisé, le débat exige, plus que jamais, un arbitrage neutre. CheckNews propose une information vérifiée, rigoureuse et impartiale. Cette exigence d’impartialité s’applique à chacun des articles de CheckNews, mais aussi à l’équilibre global des sujets de la rubrique.

La raison d'être de CheckNews, depuis sa création, est de se limiter aux aspects factuels. Si le débat politique, idéologique, militant, est essentiel, il vit ailleurs. CheckNews s’attache seulement à ce qui lui tient lieu de base : les faits. C'est là que se situe notre engagement.

Même si tout est fait pour éviter les erreurs, la rédaction est comptable de chaque article et d’éventuelles imprécisions. A chaque fois qu’un article est modifié ou corrigé, la mise à jour est indiquée à la fin de celui-ci, de manière visible, avec la date et l’heure de la modification. Cette transparence fait partie du contrat de confiance avec les lecteurs.


Du «journalisme à la demande», mais pas seulement


CheckNews, depuis son origine, est le service de «journalisme à la demande» de Libération. Les lecteurs et internautes peuvent adresser leurs requêtes, leurs interrogations, à propos d'une information douteuse ou d'une controverse. Les journalistes de CheckNews enquêtent et vérifient pour vous. Nous choisissons les questions auxquelles nous répondons en fonction de leur intérêt public. Certaines parce qu’elles entrent en résonance avec l’actualité, d’autres, au contraire, parce qu’elles nous amènent à nous emparer de sujets originaux, non traités par Libération, ni ailleurs. Nous ne rechignons pas à répondre aux questions, y compris critiques, portant sur le travail de Libération en général, ou de CheckNews en particulier. Notre conviction est que la force d’un journal est de savoir penser contre lui-même. Les lecteurs, par leurs questions, même dérangeantes, nous y aident.

Vous pouvez nous poser des questions directement via le formulaire CheckNews et nous contacter sur notre compte X (anciennement Twitter) ou par email à l’adresse [email protected].

A cela s'ajoutent les articles directement proposés par les membres du service en fonction de l’actualité. Ces sujets sont discutés en conférence de rédaction avec les autres services et sous la supervision de la direction de la rédaction. Nous recherchons un équilibre dans les sujets que nous traitons, au sein de la rubrique CheckNews et dans l’ensemble de la production de la rédaction. La coordination entre les services est donc importante.

Les thématiques des sujets CheckNews sont variées : le service peut travailler sur des déclarations publiques, des réformes ou des projets de loi, la propagande dans des conflits armés, les polémiques d'un jour ou les sujets qui sont dans la conversation du moment, ce qui émerge dans le débat politique ou prend de l’ampleur sur les réseaux sociaux.

CheckNews traite aussi bien de l'actualité internationale que française.


Comment vérifie-t-on nos informations ?


Nous récoltons un maximum de données et de documents, et contactons de nombreux experts pour nous éclairer. Nous nous assurons que ces experts n’ont pas de parti pris et, pour les sujets scientifiques, que leur parole reflète les consensus existants dans leur discipline et non leur opinion personnelle.

Chaque article est relu par au moins un ou une chef de service puis par le service édition, le cas échéant par la direction de la rédaction avant mise en ligne, afin de s’assurer de sa rigueur et justesse.

La charte éthique de Libération s’applique à CheckNews.


Le réseau IFCN


CheckNews est membre du réseau international de fact-checking (IFCN) depuis 2017. L’adhésion à l’IFCN doit être renouvelée tous les ans grâce à un dossier étudié par des tiers indépendants. Ne peuvent être membres que ceux dont le travail respecte un «code de principes» de transparence, de méthodologie et d’indépendance. Vous pouvez trouver ici toutes les informations sur les candidatures des médias membres de l’IFCN, et les critères à respecter. Si vous considérez que Checknews est en violation des règles IFCN, vous pouvez les saisir ici.


Quelles sont les sources de revenus de CheckNews?


CheckNews est un service de Libération, qui appartient à Presse Indépendante SAS, financée par un fonds de dotation pour une presse indépendante. La rédaction ne perçoit évidemment aucun financement de puissances étrangères ou de partis politiques. Les aides à la presse touchées par Libération, versées à tous les journaux en France, ne remettent pas en cause notre indépendance. Il s’agit d’aides à la diffusion et au pluralisme, allouées en fonction des revenus publicitaires, comme nous l’expliquons ici.


Qui fait partie de l’équipe Checknews ?


Chef de service

Cédric Mathiot : arrivé à Libération en 2000, il a été rédacteur au service économie, puis chef adjoint du service des sports, avant de créer le service Désintox de Libération en 2008, puis CheckNews en 2017.


Chefs de service adjoints

Luc Peillon : arrivé en 2009 à Libération. Spécialiste éco-social, il a été chef du service économie du journal entre 2012 et 2015.

Anaïs Condomines : elle a rejoint le service CheckNews en 2019, après trois années passées à LCI. Elle est co-autrice du livre Cyberharcèlement, bien plus qu'un mal virtuel aux éditions Pygmalion. Elle est le visage de Checknews dans les vidéos Désintox en partenariat avec Arte.

Vincent Coquaz : il a rejoint Libération en 2016, au service Désintox puis à Checknews. Il a travaillé auparavant pendant trois ans pour le site Arrêt sur Images. Il est également enseignant en école de journalisme.


Rédacteurs

Florian Gouthière : il est journaliste scientifique au service CheckNews depuis 2020, après six années au Magazine de la Santé (France 5). Il est l’auteur du livre Santé, science, doit-on tout gober ? aux éditions Belin.

Jacques Pezet : il a rejoint l’équipe de fact-checking de Libération en 2015. Il s’est spécialisé dans les sujets internationaux ou nécessitant des compétences avancées en vérification d’images ou de contenus sur les réseaux sociaux. Il est basé à Berlin.

Elsa de La Roche : elle est fact-checkeuse pour Checknews depuis 2021. Elle a également occupé ce type de poste chez France 24 et Radio France.

Alexandre Horn : il est arrivé à Checknews en 2022 après avoir été journaliste cybersécurité à Numerama. Il est spécialisé dans les enquêtes numériques, en sources ouvertes (Osint) et le décryptage.