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Bétharram : la majorité des collectifs de victimes désavouent les propositions d’Alain Esquerre, le lanceur d’alerte à l’origine du scandale

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Affaire Notre-Dame de Bétharramdossier
Mercredi, des représentants des victimes ont désavoué, lors d’une réunion à l’Assemblée nationale, le projet d’«office de prévention des établissements scolaires» proposé par Alain Esquerre, soupçonné de vouloir en prendre la tête.
Alain Esquerre (au centre), alors unique porte-parole des victimes de l'école de Bétharram, et d'autres victimes donnent une conférence de presse à Bordères (Pyrénées-Atlantiques), le 14 mai 2025. (Gaizka Iroz/AFP)
publié le 11 juin 2025 à 18h03

Ce mercredi, les collectifs de victimes de violences des établissements scolaires catholiques étaient invités à partager leurs préconisations à la commission d’enquête parlementaire sur le sujet, portée par les deux corapporteurs Violette Spillebout (Renaissance) et Paul Vannier (LFI).

A cette occasion, la majorité des collectifs ont évoqué des désaccords avec Alain Esquerre, pourtant à l’origine des révélations du scandale de Bétharram. Entre autres différents : la création d’un «Office national de prévention et de contrôle des établissements scolaires», que le lanceur d’alerte a été accusé de vouloir diriger, dans un article du 6 mai du Canard enchaîné. Un projet démenti par Alain Esquerre le lendemain dans Sud Ouest, où il a assuré qu’il «ne vise aucun poste», et que s’il a démissionné de son emploi actuel, c’est «parce qu’il passe trop de temps sur le dossier Bétharram»

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