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En Israël, la censure militaire se renforce, biaisant la perception de la guerre

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Alors que la censure israélienne avait déjà atteint un record en 2024, les pratiques ont de nouveau été durcies depuis le début du conflit avec l’Iran, la presse étrangère étant particulièrement visée.
A Beersheba, en Israël, le 25 juin, après une frappe iranienne contre un immeuble résidentiel. (Ariel Schalit/AP)
publié le 26 juin 2025 à 16h44

Quel est le bilan exact des frappes iraniennes en Israël, en riposte aux attaques de Tsahal sur les sites militaires ou stratégiques en Iran, après la «guerre de douze jours», dont le cessez-le-feu est entré en vigueur mardi 24 juin ? Impossible de le savoir, puisque aucun article ne peut en faire état de manière exhaustive. On connaît certes les dégâts des missiles iraniens sur les habitations ou autres bâtiments civils, mais rien sur les bases militaires ou les infrastructures stratégiques, alors même que des vidéos laissent penser que plusieurs d’entre elles sont touchées.

Cet angle mort est la conséquence d’un renforcement récent de la censure militaire israélienne, déjà plus vigoureuse

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