Julia, 27 ans, se rend chaque année à Musilac, son «festival de cœur». Mais cette année, elle a dû quitter les lieux, contrainte et forcée, avant 22 heures, alors que les festivités se poursuivaient jusqu’à 2 heures du matin.
En cause ? Son utilisation des urinoirs du festival avec un «pisse-debout», un accessoire permettant à une personne qui n’a pas de pénis de pouvoir uriner debout, selon un témoignage qu’elle fait de la soirée à CheckNews.
«On était assez discrètes»
«Le jeudi [10 juillet] je suis arrivée assez tôt, vers 19 heures. Vers 21h30, pendant le concert des Wampas, je me suis rendue aux toilettes avec un ami qui m’a accompagnée, détaille-t-elle. J’avais pris mon pisse-debout parce que je connais Musilac, c’est toujours une galère, avec une queue astronomiquement longue pour accéder aux toilettes. Je me rends donc aux urinoirs, où il n’était pas indiqué qu’ils étaient réservés pour un genre en particulier. Je vois alors trois jeunes femmes [qui utilisaient les urinoirs] et je me mets donc vers elles. Une autre femme nous a ensuite rejointes. On était coincées sur un côté, assez discrètes. C’était une expérience marrante, parce que ça ne nous arrive pas souvent d’uriner debout en communauté.»
Problème : «Là, mi-pipi, trois gars de la sécurité sont arrivés près des urinoirs et nous ont hurlé dessus qu’on n’avait rien à faire là. De façon très virulente, alors qu’on n’était pas nues ou quoi que ce soit. Tout est allé très vite et c’était une scène assez humil