Marc est ce qu’on pourrait appeler un super bénévole. Lundi après-midi, au dernier jour de juin, il est arrivé au centre de soins de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Aquitaine, à Audenge (Gironde), le coffre rempli de cartons. Une quinzaine au total, de la taille d’une boîte à chaussures à celle d’un carton de déménagement.
Comme presque chaque semaine, ce retraité «amoureux des animaux» a fait le tour de plusieurs cliniques vétérinaires girondines en incapacité de prendre en charge les animaux sauvages. A l’intérieur des boîtes de fortune, soigneusement percées pour laisser passer l’air : une buse, des martinets, des canetons... La plupart ont été trouvés par des particuliers, désorientés, affaiblis ou blessés.
«Jusqu’à 96 arrivées en 24 heures»
Dans l’entrée, l’équipe d’accueil est sur le qui-vive. Elle soulève les couvercles un à un pour s’assurer que tout le monde a bien supporté le voyage. Les prochaines heures seront consacrées aux diagnostics et aux soins, quand il est possible de les sauver. La fin de journée s’annonce intense.
«Le lundi et le mardi, on en a toujours plus, car les gens pensent parfois qu’on est fermés le week-end. Lors des tempêtes ou des canicules, c’est pire. En juin, on a recensé jusqu’à 96 arrivées en 24 heures, contre 30 à 40 en moyenne», déroule Cassandra L’Hôte, responsable du centre. Les