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Au sommet de Nice, un nouvel élan pour l’océan qui doit désormais se transformer en actions

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La conférence de l’ONU sur l’océan s’est achevée ce vendredi 13 juin sur la Côte d’Azur. Avec, à la clé, beaucoup d’engagements, peu d’avancées concrètes, hormis une salve de ratifications du traité sur la haute mer, qui devrait permettre une entrée en vigueur de cet accord en 2026 et la création d’une nouvelle COP.
Au sommet des Nations Unies sur l'océan (Unoc), mardi à Nice. (Manon Cruz/Reuters)
publié le 13 juin 2025 à 18h13

«A l’heure où le multilatéralisme est mis à mal dans les enceintes onusiennes et où la science fait l’objet d’un déni d’un certain nombre de grands Etats, nous avons voulu à Nice […] tenter le pari d’un changement transformateur», a lancé l’ambassadeur français des pôles et océans, Olivier Poivre d’Arvor, en clôture du sommet des Nations unies sur l’océan (Unoc) ce vendredi 13 juin. Depuis lundi, 64 chefs d’Etats et 174 délégations se sont réunis sur la Côte d’Azur pour se pencher sur la protection des écosystèmes marins et la résilience des populations qui en dépendent.

Ce grand raout se termine par la signature d’une déclaration de Nice sans objectif chiffré, «discutée assez durement, dans un contexte tendu aux Nations unies» en amont de l’Unoc, précise l’ambassadeur tricolore. Le tout, assorti d’un texte recensant les engagements pris durant la semaine et sur lequel «la société

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