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TRIBUNE

Procès de la Sambre, Pelicot, Le Scouarnec : à quand un soutien psychologique pour les professionnels de justice ?

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Procès des viols de Mazandossier
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Certaines procédures par leur ampleur inédite, la sérialité criminelle et l’exposition prolongée à la souffrance des victimes, deviennent un terrain propice aux traumatismes, souligne le psychiatre Guillaume de La Chapelle.
Il faut «favoriser l'accès des professionnels de justice à une assistance psychologique en amont du procès comme en aval de celui-ci». ( Albin Bonnard/Hans Lucas)
par Guillaume de La Chapelle, psychiatre
publié aujourd'hui à 6h49

Le 9 juillet dernier, un jeune avocat s’est donné la mort. Maxime Tessier avait assuré la défense d’un chirurgien accusé d’avoir, pendant près de 30 ans, commis des centaines de viols et d’agressions sexuelles sur ses patients. Au cours de l’instruction, sept experts judiciaires ayant examiné le praticien ont presque unanimement conclu à une structuration perverse de sa personnalité.

Si aucune causalité ni aucune responsabilité ne doivent être érigées quant à son geste [le procureur de Rennes Frédéric Teillet a fait savoir qu’une enquête avait été ouverte sur les circonstances de cette disparition, ndlr], la mort de ce professionnel de justice constitue une tragédie s’inscrivant dans une autre plus vaste, qui la précède et dans laquelle elle se retrouve enchevêtrée, comme piégée. La t

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