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Genderfuck, aro-ace, fictosexuel… quels mots pour le queer ?

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LGBT +dossier
Perdus face à la multiplication des nouveaux termes de la sexualité et du genre ? «Libération» en décrypte sept pour vous.
Le 19 juin 2022 lors de la pride radicale de Paris. (Amaury Cornu/Hans Lucas. AFP)
publié le 25 août 2024 à 9h00

«Aroace», «fictosexuel», «personne trans non-binaire», «demi-romantique»… Ces orientations sexuelles ou identités de genre sont souvent méconnues. Pourtant, loin d’être une coquetterie, «l’identité est la quête de se comprendre soi-même, l’autre, dans une période de sensations troublantes, de désirs bouleversants, par rapport aux pratiques normales et normées hétéro», analyse Noémie Marignier, maîtresse de conférences en sciences du langage à Paris 3 Sorbonne Nouvelle et spécialiste des discours sur le sexe, le genre et les sexualités. Pour mieux comprendre ces quêtes très personnelles, Libération a décortiqué sept termes.

Aro-ace

Aline, la trentaine, n’a jamais été amoureuse. «Pas une seule fois, même pas quelques jours. Ma vie a été sans romance. Et je m’en porte très bien», lance-t-elle en incipit de la série podcast Free From Desire (oui, presque comme Gala). Aline Laurent-Mayard est aro-ace, comprendre à la fois aromantique et asexuelle. Ces orientations désignent une personne ne ressentant pas ou peu de sentiments ou d’attirance pour autrui.

«Malgré tous mes efforts, je n’arriverai pas à être attirée par quelqu’un. Je n’ai ni refoulé un traumatisme ni des problèmes d’hormones. J’ai réalisé que l’appétit ne vient pas toujours en mangeant et surtout, que

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