Mouna Hamadi a mis du temps à trouver une assistante maternelle pour sa fille, aujourd’hui âgée de 3 ans. «Je posais toujours la question clé : “Quelle place ont les écrans ici ?” c’était un critère décisif, explique la femme de 27 ans, actuellement en congé maternité pour sa deuxième grossesse. Je préférais qu’elle ne regarde pas la télévision, car on sait à quel point c’est nocif pour les enfants. Ils deviennent passifs et, à trop regarder les écrans, cela peut entraîner un retard de langage.» La quête n’a pas été simple.
Après avoir essuyé plusieurs échecs dans sa recherche d’une «ass-mat» 100 % sans écran, la perle rare lui a été recommandée par le relais petit enfance de sa ville, dans les Hauts-de-Seine. «La directrice me l’avait conseillée pour son approche avec les enfants : sorties quotidiennes, activités manuelles, comptines via des enceintes, mais surtout pas de télé !» se réjouit-elle.
Bonne nouvelle pour Mouna Hamadi : les écrans sont officiellement persona non grata chez les tout-petits. Depuis